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Référent microlearning : #YMKZ s’installe et fête ses 1 an

Equipe Yoomonkeez

Le 1er juin 2018, Yoomonkeez naissait officiellement. 

En un an la start-up s’affiche comme une référence du microlearning. Interview de son fondateur Vincent Caltabellotta.

Tout d’abord d’où vient ce nom : Yoomonkeez ?

V.C : Le projet a émergé il y a 2 ans au sein de SINEOS Consulting, ma société de conseil et de formation sous le nom de code Flakes. Une analogie à la neige qui s’accumule flocon par flocon, chacun étant insignifiant mais qui avec le temps, transforme un paysage. Comme le microlearning. Puis il y a eu Pik Me Up avant de devenir Yoomonkeez. Le nom s’est imposé naturellement. Nous voulions une image organique ou animale. Et comme nous inventons des clés digitales pour développer les compétences humaines, nous avons eu le flash. DIGITAL HUMAN KEYS ! Cela sonne comme Digital You Monkeys. Toi le singe, coach ou stagiaire, peu importe. Il représente une phase de l’évolution de la connaissance à l’aube d’une nouvelle humanité teintée d’intelligence artificielle et de data. Un rapport évident à la planète des singes.

La solution du microlearning a-t-elle évolué depuis un an ?

V.C : Ho oui ! Quand je regarde où nous étions il y a 1 an, je n’en reviens pas. Le premier travail que nous avons fait pendant les pilotes, donc avant la création, a été d’imaginer une pédagogie particulière et spécifique. J’étais convaincu que nous ne devions pas simplement adapter les pédagogies classiques comme le font la plupart de nos confrères de ce secteur émergeant, mais partir de la psychologie d’une personne, qui n’a ni le temps, ni parfois l’envie de se former. Comment l’amener à y prendre goût et le faire passer comme une priorité ! Cette pédagogie est mature et a fait ses preuves.

Côté technique, nous avions une myriade de systèmes interconnectés artisanalement. Ça marchait bien mais nous voyions déjà les limites. Nous avons alors décidé de développer le nôtre. Il y a encore du travail mais nous avons déjà la première application de création de modules de microformation, et notre propre plateforme de gestion des formations et des stagiaires, intégrant tracking et tableaux de bord. Les bases sont posées, maintenant ce ne sont que des évolutions. L’équipe a fait un énorme travail !

L’équipe justement, comment est-elle composée ?

V.C : Nous avons une entreprise organique dont la forme et la taille évolue selon les besoins. Nous sommes 5 permanents et plus en flexible. À ce jour, nous sommes 8 par exemple pendant encore quelques semaines. J’ai décidé d’aligner l’organisation et le management sur les principes que je promeus depuis des années. Une entreprise, agile, organique, certains diraient libérée. C’est une équipe jeune entourée d’experts et mentors de disciplines différentes.

Vous vous positionnez comme une référence du microlearning. Comment s’est développée cette notoriété ?

V.C : Nous avons réellement commencé la communication en décembre 2018. Juste avant notre départ pour le CES à Vegas où nous n’avions pas de stand. Mais j’avais la chance de bien connaître ce salon. Nous avons gagné le premier prix SmartEntreprise du Village Francophone. Un réel coup de boost dans notre notoriété. Nous avons décidé de jouer avec notre image. Une ITW dans le désert, un logo d’un singe qui vous sourit comme s’il avait déjà la solution à toutes vos questions, un ton décalé, et une présence authentique et humaine sur les réseaux font le reste. Nous avons fait de nombreuses interviews dont l’une par Manuel Diaz et l’autre sur DLM/BFM Business au Learning Tech de janvier. Enfin nous avons intégré la French Tech d’Angers qui nous ouvre des opportunités énormes en terme de dynamique, de rayonnement et de contacts, sans parler du sentiment d’avoir intégré une grande famille.

Quelle vision avez-vous du microlearning après 2 ans de travail sur le sujet ?

V.C : Globalement notre vision est confortée. Nos clients nous confirment que nous sommes sur la bonne voie et la bonne philosophie. Peu importe comment on l’appelle : Microlearning, microformation, fast learning, etc. En revanche nous nous sommes rendu compte qu’il fallait aller encore plus loin dans le concept. Nos parcours sont maintenant divisés en modules pour se former rapidement sur des formats d’une semaine. À ce jour nous avons un catalogue de 35 thèmes différents. Car les besoins sont là : Nous devons aller vers cette instantanéité de formation. Un besoin = Une réponse directe. Voici nos projets !

Et comment cela va se concrétiser pour l’avenir justement ?

V.C : Plusieurs pistes. Nous continuons d’améliorer notre plateforme. Parallèlement nous travaillons sur la mise en base de notre connaissance. Je ne peux en dire plus pour le moment mais nous allons encore innover. Très prochainement. Il y aura derrière tout cela de la data, probablement de l’IA, du vocal et peut-être autre chose encore. Surprise ! Mais surtout beaucoup d’humain derrière la technologie, et beaucoup de plaisir.

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